Mon HUITIÈME ART 

18/07/2018

                                           


AUJOURD'HUI, MERCREDI 18 JUILLET 2018


Nous sommes le 18 juillet 2018. Il y a 10 ans jour pour jour je rencontrais une personne qui m'aura tant fait souffrir. De cette souffrance, une seule et unique chose m'aura permis de continuer à avancer, mon fils.

Ce soir, pour une raison que j'ignore je vais sans doute écrire "l'article de ma vie" je veux dire par là que je vais me livrer à vous comme jamais auparavant.

On me demande souvent, dans la vie de tous les jours ou bien via Instagram pourquoi j'aime le football.

Je vais vous dire ce dont je me rappelle précisément. 

Je venais d'avoir 9 ans en 1998 et les phases de poules sont très floues dans mon esprit même si j'ai bien entendu entre temps pris le soin de regarder des vidéos. Je vous parle ici de mes souvenirs réels

Le premier match qui m'a marqué à cette époque fut le quart de finale contre l'Italie au Stade de France. Cette rencontre était d'autant plus capitale pour les Bleus dont beaucoup jouaient contre leurs coéquipiers. En effet à cette époque Zinédine Zidane et Didier Deschamps jouaient à la Juventus FC, Marcel Desailly au Milan AC, Youri Djorkaeff à l'Inter Milan et Lilian Thuram au Parme AC . Je me souviens bien que les Italiens avaient fait beaucoup de "commedia dell'arte" sur cette rencontre.

Les Bleus remportèrent donc ce quart de finale aux tirs au buts. On se souviendra de cette image de Thierry Henry se cachant derrière David Trezeguet pendant que Di Bagio s'apprêtait à tirer son penalty.

Vient ensuite cette fameuse demi finale contre la Croatie. Un match tout aussi délicat que cette finale de 2018. Un pressing croate intense ayant pour résultante une défense passive laissant aux Croates des espaces. La première période de cette demi-finale 1998 pourrait être comparée de façon analogique à la première période de la finale de 2018.

Et c'est là que tout bascule. Dans le vestiaire des Bleus, Aimé Jacquet, sélectionneur de l'équipe de France fera entendre sa voix mettant en évidence la passivité de la défense qui a laissé des espaces, trop d'espace aux Croates. Son cri, sera repris de plus belle par le capitaine Mr Didier Deschamps.

De cette analogie, vous commencez déjà à comprendre qui est Mr Didier Deschamps. Déjà en 1998, avant même de devenir champion du monde il avait déjà enregistré les mots de son sélectionneur. À mon sens, Didier Deschamps fut un grand joueur, est un grand sélectionneur mais a surtout un talent de visionnaire. Il est ce que j'appelle un génie. Son ingéniosité est désormais incontestable aux yeux du monde.

 Ce que j'admire le plus chez lui ? C'est simple , c'est que ce grand monsieur n'en a même pas conscience. Oui, l'équipe de France de 2018 est devenue championne du Monde, mais Mr Didier Deschamps est un Champion à part entière.

Retour sur cette demi finale de 1998 où tout bascula en seconde période grâce à la remarque de DD sur le placement de Lilian Thuram trop bas à son sens. Il lui demanda de monter d'un cran. Et, seulement une minute après l'ouverture de score par Davor Suker, Lilian Thuram égalise et marque le premier but de sa carrière sous le maillot tricolore. 

70 ème minute et c'est le doublé pour Thuram qui donne l'avantage à la France réduite à 10, quatre minutes plus tard suite à l'expulsion de Laurent Blanc.

Une demi finale qui ressemble sous quelque aspects à la finale de Dimanche 15 juillet 2018. 

Une première période où nos Bleus ont souffert du pressing croate, puis un retour au vestiaire avec des mots choisis par Aimé Jacquet en 1998, choisis par DD en 2018 qui auront permis à l'équipe de France de "lâcher prise" montrant à l'équipe d'en face ce qu'elle avait dans les tripes.


                                       

 Des frissons parcourant mon corps


A la question pourquoi j'aime tant le football, je vous répond donc le quart de finale contre l'Italie, la demi finale contre la Croatie et la finale contre le Brésil qui m'ont marqué en 1998 à l'âge de 9 ans. 

Mais ce dont je me rappelle le plus, c'est d'avoir ressentir des frissons parcourir mon corps. Semblables aux papillons dans le ventre que l'on a quand on tombe "amoureux" dans la cour de récré d'un charmant jeune homme. Lors de la finale contre le Brésil, je me questionnais sur le pourquoi je ressentais quelque chose d'aussi fort. 

Je tente de vous exprimer à quel point cette émotion me dépassait de part son intensité.  Elle me  me rendait heureuse, euphorique, joyeuse, enchantée et libre. J'avais enfin trouvé un univers que j'affectionnais par dessus tout, une religion universelle, un dialogue que le monde entier peut comprendre : LE FOOTBALL.





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